Selon les textes de la République française, « l’action humanitaire vise à secourir les populations vulnérables, là où leur vie est menacée, où leurs besoins ne sont plus satisfaits, où leurs droits les plus élémentaires sont bafoués ».
L’action humanitaire est d’abord « l’expression d’une solidarité nécessaire vis-à-vis des victimes de catastrophes et de conflits armés » dans le respect du droit international et des droits de l’homme partout dans le monde.
Les trois orateurs qui ont accepté de débattre autour des perspectives de l’action humanitaire sont connus de longue date pour leurs engagements respectifs.
Ne nous y trompons pas, nos semblables ne sauraient revendiquer comme un droit l’obligation que nous ressentons comme un devoir.
Aider apparaît comme un geste lourd de conséquences et engage toujours une vision globale de la condition humaine.
Saurons-nous nous adapter aux situations d’urgence, inattendues, limitées dans le temps, qui menacent la survie de l’homme ?
RONY BRAUMAN, XAVIER EMMANUELLI et OLIVIER BERTHE