Les Français ne semblent pas aussi heureux que l’on pourrait s’y attendre en fonction de leurs conditions de vie objectives. Ils ne se projettent plus dans l’avenir et seuls 3% d’entre eux expriment le souhait d’y vivre. Bien que plus ou moins satisfaits de leur vie personnelle, les salariés sont moins heureux que dans d’autres pays européens, et ont l’impression de manquer de reconnaissance et de perspectives de progression.
Pour restaurer la confiance, il est crucial de redonner des raisons de se projeter positivement dans le futur.
Mais est-ce que la croissance économique et l’utilité matérielle peuvent mener au bonheur et au bien-être ? Comment peut-on mesurer objectivement le « bien-être subjectif » ? Et comment la perception du bonheur varie-t-elle selon l’âge, le sexe, le revenu, la situation familiale et le pays de résidence ? Enfin, est-ce que les choix économiques ont des répercussions sur l’augmentation du bonheur individuel et collectif ?