Sans doute l’accumulation du capital, le progrès des sciences et des technologies ont-ils vocation à se poursuivre ; sans doute les hommes resteront-ils les mêmes, mais les sociétés vont-elles éternellement accepter la croissance des inégalités ? Les limites naturelles au développement, les conséquences humaines de la mondialisation, l’immatérialité croissante de l’économie ne sont-elles pas de nature à susciter de nouvelles valeurs, de nouvelles cultures susceptibles d’imposer le passage à un post capitalisme encore à inventer ?
Par Bernard MARIS