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Bernard Maris

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Bernard Maris - Toutes les informations sur l'auteur

Bernard Maris est un journaliste français né en 1943 et mort en 2015. Ayant mené en parallèle les carrières d’économiste et de journaliste, il a tenu une chronique économique dans Charlie Hebdo dont il était directeur adjoint depuis la renaissance du journal en 1992, et a aussi été chroniqueur pour Le Figaro, Marianne, Le Nouvel Observateur, France Inter, France 5 et I-télé.

Il a également réalisé plusieurs contributions pour l’Institut Diderot, que nous vous invitons à découvrir à la fin de cette biographie.

 

Biographie de Bernard Maris

Bernard Maris est né le 23 septembre 1946 à Toulouse. Il fait ses études secondaires au lycée Pierre-de-Fermat, puis après avoir obtenu son baccalauréat, il commence ses études supérieures à Sciences Po Toulouse, dont il obtient le diplôme en 1968. Il continue ensuite à étudier à l’université Toulouse-I, où il obtient un doctorat en sciences économiques en 1975 sur le sujet de thèse : « La distribution personnelle des revenus : une approche théorique dans le cadre de la croissance équilibrée », qu’il soutient sous la direction de Jean Vincens. Après avoir obtenu son doctorat, il devient professeur des universités après avoir réussi le concours d’agrégation, dans la catégorie « Sciences économiques générales » en 1994 à Sciences Po Toulouse à nouveau.

Il deviendra professeur des universités à la suite de la réception de son agrégation à l’université Paris-VIII, où il enseigne l’économie. Durant ses années d’enseignement, Bernard Maris sera aussi appelé à enseigner la microéconomie à l’étranger, notamment dans l’université de l’Iowa aux États-Unis, et à la banque centrale du Pérou.

En 1992, il devient l’un des premiers actionnaires de Charlie Hebdo lorsque le journal renaît sur l’initiative de Philippe Val, Cabu et Wolinski. Il y tient une chronique économique, qu’il signe du nom Oncle Bernard, et endosse le rôle de directeur adjoint de la rédaction pour plus de 15 années. Il présente également une chronique hebdomadaire sur France Inter intitulée « J’ai tout compris à l’économie ». Enfin, il occupait également le petit écran sur I-Télé, où il tait chroniqueur et présentateur de l’émission « Y’a pas que le CAC », dans lequel il commente l’actualité économique, accompagné du professeur d’économie Philippe Chalmin.

En 2002, il se présente aux élections législatives du 10e arrondissement de Paris, sous l’étiquette des Verts, le parti pour lequel il milite.

Il abandonnera par la suite la vice-présidence de la rédaction de Charlie Hebdo en 2008, et en 2009, il cessera d’apparaître dans l’émission « Y’a pas que le CAC ». Cette année-là, il devient candidat aux élections de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels à la CFDT. Il est nommé membre du conseil général de la Banque de France le 21 décembre 2011.

Il est assassiné, le 7 janvier 2015, à Paris, lors de l'attentat islamiste au siège du journal Charlie Hebdo, et ses obsèques ont lieu le 15 janvier suivant en la chapelle Notre-Dame de Roqueville, à Montgiscard (Haute-Garonne), où reposent ses cendres.

 

Publications, films et contributions

Une grande majorité des ouvrages écrits par Bernard Maris sont dédiés à l’économie. Il a néanmoins également rédigé certains essais et romans également, dont l’un d’eux a été récompensé.

Son premier ouvrage s’intitule « Éléments de politique économique : l’expérience française de 1945 et 1984 », et paraît en 1985. Il réitère l’expérience en 1990 avec « Des économistes au-dessus de tout soupçon ou la grande mascarade des prédictions », puis en 1991 avec « Les Sept péchés capitaux des universitaires », en 1993 avec « Jacques Delos, artiste et martyr » et avec « Parlant pognon, mon petit » en 1994.

En 1995, Bernard Maris écrit son premier roman : il l’intitule « Pertinentes Questions morales et sexuelles dans le Dakota du Nord », aux éditions Albin Michel en 1995. Après avoir écrit d’autres ouvrages d’économie, il écrit son deuxième roman, intitulé « l’Enfant qui voulait être muet » qui sort en 2003. Ce livre est récompensé la même année du Prix Leclerc des libraires. Enfin, son troisième et dernier roman s’intitule « Le Journal », parle de Charlie Hebdo, et est publié en 2005.

Il continue de publier régulièrement des ouvrages d’économie entretemps et après la parution de son dernier roman, tels que « Ah Dieu ! que la guerre économique est jolie » en 1998, « Antimanuel d’économie tome 1 : les fourmis » en 2003 et le second tome « les cigales » en 2006) jusqu’à son dernier ouvrage d’économie : « Plaidoyer (impossible) pour les socialistes » en 2012. Un an après la parution de son dernier ouvrage d’économie, Bernard Maris publie son premier essai, qu’il intitule « L’Homme dans la guerre : Maurice Genevoix face à Ernst Jünger », aux éditions Grasset. Trois ouvrages suivront, dont un posthume : « Houellebecq économiste » en 2014, « Et si on aimait la France » en 2015, et « Souriez, vous êtes Français ! » en 2016, un an après son décès.

Il participe également à trois films, dont un également est posthume : « L’encerclement » de Richard Brouillette en 2008, « Film Socialisme » de Jean-Luc Godard en 2010, « Oncler Bernard – L’Anti-leçon d’économie » de Richard Brouillette à nouveau en 2015, et « À la recherche de Bernard Maris, l’anti-économiste » en 2016, un documentaire posthume réalisé par Hélène Risser et Hélène Fresnel.

 

Publication pour l’Institut Diderot

Pour le compte de l’Institut Diderot, Bernard Maris a réalisé deux contributions. La première est une conférence qu’il a donnée devant les membres de l’Institut, intitulée « L’avenir du capitalisme », en janvier 2011. Vous pouvez retrouver plusieurs extraits de cette conférence sur notre site, ou si vous le préférez, en consulter une retranscription en PDF de cette conférence dans laquelle Bernard Maris parlait de la croissance des inégalités inhérentes à la croissance du capitalisme, et des dérives que cela pourrait créer dans le futur. Le texte de la conférence a été réédité en 2016 par les « éditions Les liens qui libèrent » avec un avant-propos de Dominique Lecourt, Directeur général de l’Institut Diderot.

Son autre contribution traite d’un sujet similaire : intitulée cette fois-ci « L’avenir du progrès », elle consiste en la réunion d’un collectif d’intervenants connus, parmi lesquels Étienne Klein, Claudie Haigneré ou Antoine Compagnon, qui traitent de l’idée du progrès dans notre société actuelle et de ce qu’elle implique en réalité. Vous pouvez retrouver le PDF de cette contribution également sur notre site.

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