Le destin de la planète soumise aux transformations du climat peut-il favoriser une « écologisation de la politique » ?
Hubert Védrine s’alarme de la « gigantesque mutation de l’humanité qui interdira dorénavant à l’Occident d’imposer ses solutions et ses modes de vie au reste du monde ».
La question est ouverte alors que plusieurs conflits lui confèrent une tonalité de tragédie.
À la guerre, à la pauvreté et au chômage, les trois peurs modernes, sont venues s’ajouter la pollution, le climat, les épidémies… Le qualificatif d’« irréversible », lourd de toute une philosophie fataliste, les réunit.
Notre invité plaide pour un respect des équilibres dans nos rapports avec la nature, si nous voulons éviter de nous entretuer, au Nord et au Sud, pour nous emparer des biens communs…