Si l’évolution a été lente, la question du droit de l’enfance est aujourd’hui centrale dans notre société. L’enfant n’est plus perçu ni comme un être dénué de réflexion, de logique et d’intelligence, soumis à l’autorité absolue de son père, ni comme un petit homme guère différent de l’adulte et donc sans besoins, ni protections spécifiques. C’est un être à part entière. Il y a désormais une véritable prise de conscience quant à la nécessité d’assurer une protection de l’enfance renforcée et adéquate.