La Chine fascine, non seulement en raison de ses dimensions, de la profondeur de son histoire, de l’ancienneté de sa culture, mais aussi parce qu’elle offre le spectacle de l’histoire en marche. […]Désormais, la Chine prétend partager le leadership du monde. Ses produits envahissent les marchés mondiaux, le niveau de vie de ses habitants s’améliore, ses capitales rivalisent d’audaces architecturales avec les villes les plus modernes, elle est le banquier des États-Unis et négocie sa participation ausauvetage de l’Euro.Ces succès résultent de la coexistence d’une gouvernance politique ferme et centralisée, autour du Parti Communiste Chinois avec une libéralisation très large du champ économique qui a permis de mobiliser énergies et talents autour de la croissance économique et de la reconquête de son rang de grande puissance.Des résultats acquis si rapidement sont-ils durables ? Jean-Luc Domenach pointe les faiblesses du modèle : la voie du rattrapage par rapport à l’Occident était balisée, celle de l’avenir reste à inventer, pour la Chine comme pour ses concurrents, en fonction tant des évolutions déjà enregistrées que des défis démographiques et écologiques nouveaux qui se posent à l’ensemble dumonde.
par Jean-Luc DOMENACH