Parce qu’il a exercé des responsabilités éminentes en la matière, dans l’appareil d’Etat comme dans le secteur privé, la rétrospective de la prospective à laquelle Jérôme Monod se livre est passionnante. En ne masquant pas les erreurs commises dans le passé mais au contraire en les interrogeant, il fait apparaître la « puissance de l’imprévisible » (le choc pétrolier, les crises monétaires, l’Internet). Mais il montre aussi, du rapport Guillaumat de 1966 à France 2025 élaboré en 2008, combien l’exercice est irremplaçable pour donner sens à un avenir par définition incertain.
Par jérôme MONOD