Longtemps marginalisée, la transidentité est devenue, en Occident, un véritable phénomène de société, sans que sa réalité soit bien connue de tous. La dysphorie de genre désigne les manifestations d’inconfort éprouvées à l’égard de son sexe de naissance. Aujourd’hui, chacun peut constater que de plus en plus d’adultes, d’adolescents et d’enfants expriment la conviction d’être nés dans le mauvais corps.
Dans les réseaux sociaux, le monde de la culture, les médias et jusqu’à l’éducation sexuelle à l’école primaire, deux thèses se propagent et s’opposent, selon lesquelles féminité et masculinité ne seraient que des constructions sociales ou bien, à l’inverse, des identités permanentes, ressenties de l’intérieur.
Effets d’endoctrinement ? De nombreux scientifiques, professionnels de l’enfance et universitaires rappellent que l’on ne choisit pas son sexe. On peut changer l’apparence de son corps mais jamais son inscription chromosomiale. Et prendre en compte la souffrance des transgenres, comme il faut évidemment le faire, n’implique pas d’effacer la différence des sexes, ni de tomber dans le délire de la toute-puissance.