Phénomène de société, le mouvement woke est vivement critiqué par celles et ceux qui s’attachent à réfuter cette idéologie née dans les campus américains avant de traverser l’Atlantique et qui, désormais, infuse dans l’université, les médias et jusque dans la politique.
Au premier abord, ce mouvement paraît désireux de justice, d’égalité, de liberté. Mais puisque tout ne serait qu’une construction sociale (la race, le genre, la vérité…), tout devrait être remis en cause ; les sciences humaines, bien évidemment, mais aussi les sciences dures telles que les mathématiques et la biologie.
Comment comprendre la rapide propagation de cette idéologie post-moderne, inspirée du déconstructivisme, qui s’oppose à la raison même ?
N’est-ce qu’une simple vague de « folie passagère » ou bien un authentique fanatisme dont les adeptes, profondément intolérants, déguisent des opinions en science et se croient tenus d’excommunier quiconque n’obéit pas aux préceptes de cette nouvelle religion ?