Du programme électoral peint sur les murs publics de Pompéi à l’effigie de l’empereur romain gravée sur les pièces de monnaie, jusqu’à la marche au Louvre d’un président nouvellement élu, en passant par le sacre de Napoléon immortalisé par Jacques-Louis David : l’Histoire montre par les faits et démontre par l’image que la communication est politique et que la politique reste avant tout une affaire de communication.
Mais la politique, jalonnée de symboles, d’artifices et de mises en scène, peut-elle aujourd’hui se réduire à de la com ? Autrement dit, à de l’apparition et de la figuration, de la représentation, de l’incarnation et de la narration, à l’heure où l’homme politique, propulsé au coeur d’une ère multricrise, est attendu pour relever les défis, nouveaux, nombreux et singuliers, d’un monde en transition ?
C’est ce à quoi François Belley tente de répondre dans le cadre de cette note.