Je suis Charlie. Un an après…
Chacun se souvient du moment de trouble profond qui s’est emparé de notre pays dans les premiers jours de l’année 2015. Le massacre de la rédaction de Charlie-Hebdo nous sidérait. On tuait en plein Paris au nom de Dieu, jusqu’à l’ami Bernard Maris. Le fanatisme était de retour sur le sol de la France laïque. Avec l’attaque de la supérette cascher de Vincennes, le spectre de l’antisémitisme revenait hanter nos nuits.
L’exploitation politique de l’événement était inévitable. Le réveil fut pour le moins difficile. La minute de silence officiellement déclarée en l’honneur des victimes avait été troublée par des élèves récalcitrants dans les établissements scolaires. Les ministres avaient minimisé. On entendit alors se déployer un discours d’une parfaite ambiguïté avec en son centre le grand air de la culpabilité. Ni amalgame, ni stigmatisation, tel était alors le mot d’ordre de la France officielle tétanisée. Résultat ? Les recrutements par Daesh n’ont cessé depuis d’augmenter…
On en a vu les conséquences le 13 novembre.
Les pages qu’on va lire concentrent l’interrogation sur l’immense émotion provoquée par ces événements et leur retentissement mondial. C’est des individus, de leur singularité d’êtres humains, que Patrick Autréaux se soucie. Il voit à juste titre dans le 11 janvier une mise à l’épreuve de nos valeurs les plus chères.
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