Le succès de nos travaux autour de Bruno METTLING sur la « Transformation numérique et vie au travail » (2016) nous a amené à approfondir notre réflexion sur « l’avenir du travail » et à confronter les propositions des uns et des autres.
Alors que le chômage total touche environ 10 % de la population dite active, des études annoncent que le développement des technologies numériques et l’automatisation pourrait réduire, à terme, le besoin de travail de 40 à 50 %. Le Conseil d’Orientation pour l’Emploi évoque, quant à lui, un impact plus limité, de l’ordre de 10 %.
Alors que le populisme gronde, la prudence reste de mise avec les extrapolations chiffrées, même si l’automatisation détruit des postes à faible valeur ajoutée. Aujourd’hui, après avoir rejeté la dérégulation financière qu’ils promouvaient ardemment avant la crise, de nombreux économistes se mettent à accuser la mondialisation de tous nos maux alors qu’ils en avaient fait l’intense promotion.
Le monde du travail traverse un processus de changement majeur. En imaginant le travail au-delà de l’emploi, Ariel KYROU nous propose quelques pistes de réflexion que nous soumettons à votre sagacité.