Les taux d’intérêts des emprunts d’État fluctuent entre 3 et 3, 50 % l’an.
Les impôts forfaitaires et prélèvements sociaux sont désormais fixés à 37, 5 %, ce qui laisse une rémunération nette d’impôt de 1, 8 à 2, 2 %.
L’inflation a atteint, en 2011, 2, 5 % et les perspectives, au sortir de la crise, dont on peut espérer qu’elle interviendra avant l’échéance des emprunts, sont plutôt à la hausse.
La rémunération nette de l’inflation est donc négative, de 0, 7 à 0, 3 %, ceci avant l’ISF. Les taux du nouveau barème de l’ISF étant pour l’instant, et sans doute à titre très provisoire, de 0, 25 ou 0, 50%. au total, pour la majorité des investisseurs, la rémunération nette s’avère donc négative de 0, 5 à 1, 2 %… avant toute nouvelle augmentation d’impôt et envol de l’inflation.
P.S. Désormais, une première augmentation des prélèvement sociaux est devenue certaine, faisant passer le total de 37, 5 à39, 5 % des intérêts.