
La retraite en perspective
La réforme des retraites voulue par le gouvernement se heurte à un refus assez général de la société française. Elle est techniquement nécessaire, mais, sans […]
Lire la suiteLa croissance attendue du nombre de personnes dépendantes conduit les pouvoirs publics à s’interroger sur le problème du financement de leur prise en charge : les collectivités qui en assurent l’essentiel, soit chaque année 24 Mds d’euros sur 32, peuvent de moins en moins y faire face.
La recherche de solutions est balisée par un petit nombre de réalités :
Cette différence diminue avec l’âge d’entrée en dépendance pour s’annuler à 95 ans mais est globalement substantielle.
Pour tous, une première mesure devrait prendre acte du fait que l’espérance de vie des personnes dépendantes étant inférieure à la moyenne, leur retraite pourrait être majorée quand elles deviennent dépendantes : ce serait un acte d’équité.
En second lieu ; la population active devrait être invitée à souscrire un contrat d’assurance dépendance le plus tôt possible : si on retient un besoin de financement de l’ordre de 50 000 euros par personne dépendante, un dispositif d’assurance mutualisant le risque permettrait de l’assumer avec une épargne cumulée par personne de l’ordre du quart, soit l’équivalent de quelque centaines d’euros par an pendant une trentaine d’années et moins encore si la retraite a été quelque peu augmentée.
Enfin pour les personnes ne disposant pas de revenus ni d’un contrat d’assurance au sens traditionnel, mais d’un patrimoine, il conviendrait de mobiliser celui-ci : il s’agirait d’une forme de contrat d’assurance particulière à travers laquelle l’intéressé affecterait un certain montant, gagé sur son patrimoine, au financement de sa dépendance ; en cas d’occurrence la compagnie verserait la rente et récupérerait la prime lors du décès.
Deux hypothèses seraient d’ailleurs concevables :
L’opinion est réticente à l’idée d’affecter le patrimoine au financement de la dépendance mais y substituer un financement public équivaut non à faire financer la dépendance par l’Etat, mais l’héritage. L’argument n’est donc pas recevable.
On voit que le problème, à priori insoluble dans sa globalité, le devient lorsque les besoins et moyens de chaque groupe social sont considérés dans leur spécificité.
La réforme des retraites voulue par le gouvernement se heurte à un refus assez général de la société française. Elle est techniquement nécessaire, mais, sans […]
Lire la suiteBanques centrales et économistes s’alarment de la montée de l’endettement à travers le monde qui atteint le niveau record de 3,6 années de PIB. Quel […]
Lire la suiteDepuis le rapport effectué en 1991 à la demande du Premier ministre Michel Rocard, la réforme des retraites s’est inscrite au programme de tous les […]
Lire la suiteLe rapport rédigé à la demande du Président de la République par un groupe d’experts internationaux, conduit par Jean Tirole et Olivier Blanchard, met en […]
Lire la suiteLe ministère de la santé a fait étudier l’hypothèse d’une évolution du système de financement de la santé, en semblant privilégier l’idée d’une nationalisation des […]
Lire la suiteLa bureaucratisation n’a cessé de progresser dans notre pays et tout le monde s’en plaint désormais. La pandémie, en mettant en évidence diverses incohérences de […]
Lire la suite