
100 000 morts
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Lire la suiteLe monde change. Il a toujours changé du fait des grands évènements géopolitiques, et des évolutions climatiques et de leurs conséquences sur la faune et la flore. Ces évolutions se poursuivent aujourd’hui, de manière accentuée, mais la technologie est devenue le principal agent du changement auquel l’espèce humaine doit s’adapter.
Elle le fait toujours avec retard dans la mesure où elle doit se persuader qu’un changement a bien eu lieu et prendre ensuite des décisions et les mettre en œuvre, ce qui prend du temps. Le nouvel état des choses ainsi instauré apparaîtra à son tour comme un archaïsme incompréhensible lorsqu’un nouveau pas en avant sera nécessaire.
Ainsi, l’inégalité homme/femme est à juste titre considérée aujourd’hui comme un archaïsme inacceptable. Mais la notion d’égalité, qui permet de formuler ce jugement est un concept mathématique qui s’applique à la mesure de deux choses de nature identique. Il n’y a pas d’égalité entre une surface et un volume, un disque et un livre.
De manière générale, seuls les attributs de même nature pris un à un peuvent être égaux : le poids, la taille, l’intelligence, la force physique ou la vitesse de la course. Et donc a fortiori les attributs sociaux : les droits, les salaires, etc.…
Chez nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, vivant en petits groupes, exposés à de multiples risques et vivant peu de temps, la survie du groupe devait être la préoccupation principale. La procréation était un élément vital. La femme avait en conséquence le rôle principal, plus important que celui des hommes, plus facilement substituables. L’homme contribuait à la survie du groupe, en le défendant et en chassant pour son approvisionnement.
Leurs contributions respectives étaient donc l’une et l’autre essentielles sans que l’on puisse pour autant les qualifier d’égales puisque de nature différente.
Chaque époque a ainsi assigné un rôle à chaque sexe, tentant de maximiser sa contribution à la survie du groupe telle que perçue par les contemporains. Chaque fois l’inertie de la société a provoqué des décalages et fait perdurer des situations devenues inadaptées au-delà des contingences qui les avaient fait naître.
Le développement technologique et l’abondance des êtres humains sur terre ont réduit les préoccupations liées à la survie de l’espèce.
La réduction du nombre de naissances par femme, la prise en charge sociale des enfants ont allégé la pression pesant sur les mères. L’importance du biologique se réduit donc au profit du culturel et du technique. La destinée individuelle tend à prévaloir sur la survie du groupe. L’identité devient possible, non seulement celles des statuts sociaux et des droits financiers, mais celle des rôles dans lesquels hommes et femmes sont devenus substituables.
Les conséquences en seront sans doute importantes. On ne commencera à les percevoir puis à les comprendre que longtemps après le développement de leurs effets. Il faudra encore plus de temps avant de réagir si nécessaire pour faire face à de nouvelles contraintes.
L’importance des populations concernées devrait se réduire, mais il est trop tôt pour prévoir si ce sera au profit de populations plus prolifiques ou d’un renforcement de l’alliance avec la technologie.
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