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Alain Juppé

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Alain Juppé - Toutes les informations sur l'auteur

Alain Juppé est un homme politique français né en 1945 dans les Landes. Ancien Premier ministre de Jacques Chirac (1995- 1997), aujourd’hui membre du Conseil Constitutionnel, ancien Maire de Bordeaux, il a également occupé les postes de député européen, député de Paris, ministre délégué au Budget et ministre des Affaires étrangères. Découvrez la biographie d’Alain Juppé, ainsi que les ouvrages qu’il a écrits, et enfin la liste de ses publications pour le compte de l’Institut Diderot.

 

Biographie d’Alain Juppé

Alain Juppé est né le 15 août 1945 à Mont-de-Marsan, dans les Landes. Il est le fils de Robert Juppé, membre du corps franc Pommiès (CFP) et exploitant agricole, et de Marie Darroze, magistrat français. Il suit des études secondaires au lycée Victor-Duruy, situé dans sa ville natale, où il se fait remarquer pour l’écriture de poèmes sous le pseudonyme de Pierre Odalot, avant d’obtenir son baccalauréat à l’âge de 16 ans, en 1962.

Il entre immédiatement ensuite en classe préparatoire littéraire au lycée Louis-le-Grand, à Paris, pour intégrer deux ans plus tard l’École normale supérieure, où il étudiera pendant 3 ans. Au sortir de l’École normale supérieure en 1967, il est agrégé de lettres classiques et intègre l’Institut d’études politiques de Paris, section service public, dont il sort diplômé un an plus tard.

De 1969 à 1970, il effectue son service militaire à la caserne de Balard, à Paris, puis à la base aérienne d’Évreux et enfin à la caserne de Mont-de-Marsan, sa ville natale. Puis, à partir de 1970, il intègre l’École nationale d’administration (ENA).

 

Carrière politique

Deux ans plus tard, au sortir de l’ENA, Alain Juppé est engagé à l’Inspection générale des finances (IGF), où il est chargé de la vérification et des enquêtes sur les organismes assujettis au contrôle de l’IGF, et en 1975 il devient de plus chargé de mission auprès du chef de l’IGF. En 1976, il quitte l’entreprise car il est appelé par Jérôme Monod, le directeur de cabinet du Premier ministre Jacques Chirac, à devenir chargé de mission pour la rédaction de discours ou réalisation d’études économiques au service du ministre. Il restera à ce poste jusqu’en 1978, pour devenir conseiller technique au ministère de la Coopération sous les ordres de Robert Galley. Il est en parallèle adhérent du Rassemblement pour la République depuis sa fondation par Jacques Chirac en 1976, et en est délégué national aux études de 1977 à 1978.

En 1978, Alain Juppé se présente aux élections législatives dans la 1re circonscription des Landes, sa région natale. Il est battu par Roger Duroure, député sortant socialiste, et sera battu à nouveau l’année suivante au second tour des cantonales dans le Mont-de-Marsan-Nord par Philippe Labeyrie. Il arrive cependant pendant cette année 1979 à prendre la présidence de la fédération départementale RPR des Landes, et retourne à Paris où il travaille de nouveau aux côtés de Jacques Chirac à la mairie de Paris. Il est élu au Conseil national du RPR, et est nommé adjoint à la direction des finances et des affaires économiques de la ville de Paris. Il ira jusqu’à en prendre la direction de 1980 à 1981, et devient en 1981 le directeur adjoint de la campagne de Jacques Chirac pour les élections présidentielles.

Il fera partie avec Michel Aurillac d’une initiative nommée le Club 89, une sorte de laboratoire d’idées chargé d’élaborer les programmes du parti de Jacques Chirac d’abord pour les élections législatives de 1986, puis pour les élections présidentielles de 1988. Pendant cette période, il endosse également le rôle de secrétaire national du RPR, et est chargé du redressement économique et social pendant 3 ans, de 1984 à 1986. Il prônera pendant cette décennie une alliance stratégique avec le Front national au niveau local, en expliquant que « seul l’échec de la coalition socialo-communiste peut permettre d’apaiser les passions et d’engager le redressement national ».

Pressenti pour devenir le maire du 18e arrondissement aux élections municipales de 1983, c’est finalement Roger Chinaud qui prend sa place, tandis que lui devient adjoint au maire de Paris auprès de Jacques Chirac, chargé des Finances. Il restera à ce poste de 1983 à 1995. En 1984, il devient également député européen en 1984, puis député de Paris lors des élections législatives de 1986. Il ne siègera pas à l’Assemblée nationale, car il est nommé ministre dans le gouvernement de Jacques Chirac, délégué au budget. Il sera à nouveau élu député au vote majoritaire dans le 18e arrondissement de Paris, en 1988, puis en 1993.

Alain Juppé devient ministre délégué au budget auprès de Édouard Balladur, ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances et de la Privatisation, ainsi que porte-parole du gouvernement. Il supervisera notamment la suppression de l’impôt sur les grandes fortunes, et le relèvement du seuil d’exonération de l’impôt sur le revenu.

De 1988 à 1994, il devient également secrétaire général du RPR. Avec Valéry Giscard d’Estaing, il mène la liste RPR-UDF aux élections européennes de 1989, qui remporte les élections avec presque 30% des voix. Cependant, il ne restera député européen que quelques mois avant de démissionner afin de prendre pleinement les fonctions octroyées par son mandat de parlementaire français.

En 1993, lors de la deuxième cohabitation, Alain Juppé devient cette fois-ci ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement d’Édouard Balladur, et deux ans plus tard, il est choisi par Jacques Chirac pour occuper le poste de Premier ministre. Il conserve pendant encore deux ans la présidence du RPR, jusqu’à la défaite du parti aux élections législatives de 1997. Il cessera d’être Premier ministre la même année, le 2 juin 1997, lorsque l’opposition remporte les élections législatives, ce qui contraint le gouvernement dans son ensemble çà la démission pour laisser la place à la troisième cohabitation, à la tête de laquelle Lionel Jospin vient remplacer Alain Juppé. Il restera maire de Bordeaux jusqu’en décembre 2004.

 

Les années 2000

Le 16 juin 2002, Alain Juppé est réélu député dans la 2e circonscription de la Gironde. Il participe à la fondation de l’UMP (Union pour un Mouvement Populaire), dont il devient le président après les élections qui ont succédé à la création du parti.

De 2004 à 2006, Alain Juppé quitte toute vie politique, et revient à la fin du mois d’août 2006 en annonçant vouloir s’y relancer. Il dit immédiatement vouloir reconquérir le siège de maire de Bordeaux, et annonce sa candidature pour les élections municipales partielles et aux élections législatives de 2007. En octobre 2006, il remporte dès le premier tour les élections, et redevient par conséquent maire de Bordeaux dès le 13 octobre. Lors de la victoire de Nicolas Sarkozy aux élections présidentielles de 2007, ce dernier nomme Alain Juppé ministre d’État, ministre de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durable au sein du gouvernement François Fillon.

Il en démissionne cependant très rapidement après avoir été battu au second tour des élections législatives dans la 2e circonscription de la Gironde. Il retourne à Bordeaux en 2008, et remporte immédiatement les élections municipales de 2008 au premier tour.

Lorsque François Fillon crée son troisième gouvernement à la suite du remaniement, Alain Juppé est à nouveau nommé ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants. Il est nommé ensuite en 2011 ministre des Affaires étrangères et européennes, tout en restant ministre d’État. Après avoir quitté son poste de ministre à l’établissement du nouveau gouvernement, il multiplie les missions, puis reprend de nouveau son rôle de maire de Paris après avoir remporté les élections municipales de 2014. Il prend également la présidence de la communauté urbaine de Bordeaux le 18 avril 2014.

En 2019, finalement, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand propose à Alain Juppé de le nominer pour siéger au Conseil constitutionnel, en remplacement de Lionel Jospin, ce qu’il accepte rapidement, démissionnant une dernière fois de ses mandats de maire de Bordeaux et de président de la métropole. Il y siège toujours aujourd’hui.

 

Publications et contribution

Durant sa vie, l’ancien Premier ministre a été publié à plusieurs reprises, à travers des écrits politiques et culturels.

Sa toute première publication date de 1982, aux éditions Albin Michel, et s’intitule « Sur quelques injustices économiques et sociales du socialiste ». Il publiera ensuite plusieurs ouvrages, dont certains écrits lors de collaboration (avec Isabelle Juppé, « France, mon pays : lettres d’un voyageur » en 2006, ou « La Politique, telle qu’elle meurt de ne pas être, un débat conduit par Bernard Guetta » avec Michel Rocard en 2010.). Son dernier ouvrage à ce jour s’intitule « Dictionnaire amoureux de Bordeaux », aux éditions Plon, publié en 2018.

 

Contribution pour l’Institut Diderot

Pour le compte de l’Institut Diderot, Alain Juppé a réalisé une contribution : il s’agit d’une conférence, intitulée L’avenir de la politique, que vous pouvez retrouver en vidéo sur notre site, ou bien en découvrir la retranscription en PDF.

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