La spiritualité en 2050

Publié en

Depuis son apparition, Homo sapiens ressent effroi et admiration devant la puissance de la nature et s’interroge sur l’énigme de son existence. De ce sentiment du sacré sont nés tous les grands courants spirituels et religieux du monde.

Pourquoi homo sapiens est-il aussi un homo spiritualis, le seul animal qui cherche à donner du sens à sa vie, pratique des rituels funéraires, invente de grands récits collectifs et croit bien souvent en des forces invisibles ? Existe-t-il une corrélation entre les révolutions spirituelles et les bouleversements des sociétés humaines ? Peut-on prévoir comment évolueront les grandes religions au milieu du XXIe siècle ?

Quelle sera l’incidence de la crise écologique, de la mondialisation et du transhuma-nisme ? Existe-t-il des spiritualités non religieuses, voire des spiritualités athées ? Comment concilier progrès scientifique et réenchantement du monde, laïcité et sacré, démocratie et vie intérieure ?

Afin de tenter de répondre à ces interrogations, André Comte-Sponville reçoit Frédéric Lenoir qui nous fait l’amitié de répondre aux questions du public de l’Institut Diderot.

0