
Trop de dettes ?
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Lire la suiteL’Insee vient de publier une nouvelle étude sur les revenus et le patrimoine des ménages.
Il en ressort notamment que 1% des ménages français ont un revenu net disponible supérieur à 8 850 euros par mois pour une personne seule et détient un patrimoine de 4.1 millions d’euros. Collectivement, ce groupe représente 7 % des revenus et 16% du patrimoine de l’ensemble des ménages vivant en France.
Ces chiffres, qui n’ont pas beaucoup bougé depuis la précédente étude de l’Insee, semblent totalement ignorés de nombres d’analyses sur la société française.
Ainsi, les commentaires qui s’interrogent sur la manière de réduire les inégalités avancent plus ou moins explicitement que le problème serait résolu par un transfert des riches vers les pauvres : or, si on décidait de limiter les revenus du groupe des 1% -considérés comme riches – à ceux du décile le plus élevé soit environ 40 000 euros par an, ce qu’on ne peut appeler richesse – et que le supplément soit réparti entre toute la population, cela n’augmenterait le revenu de tous que de 3 %. Pas de quoi faire une révolution, d’autant qu’il y aurait des conséquences collatérales négatives sur le revenu global.
Pour améliorer substantiellement le revenu des pauvres, il faudrait que l’ensemble des personnes bénéficient d’un niveau de vie supérieur à la moyenne (soit 20 300 euros par an pour une personne) contribue peu ou prou.
Sur le plan du patrimoine, les personnes composant le 1% le mieux doté possède au minimum 4.1 millions d’euros répartis en 3 parts à peu près égales : immobilier, actifs financiers et biens professionnels. Les chiffres peuvent paraître imposants aux plus démunis, mais ils révèlent que ce n’est pas ce 1 % qui contrôle l’appareil productif français.
Le 1% comprend évidemment un certain nombre de personnes très riches, propriétaires d’entreprises, dont certains sont célèbres, mais pour l’essentiel ce sont des épargnants aisés dont les actifs sont minoritairement composés d’actions, le plus souvent à travers des fonds de placement ou des contrats d’assurance. Ils ne tirent de leur participation au capital des entreprises aucun pouvoir. De plus les frais que prélèvent les professionnels qui gèrent leurs actifs représentent sur longue durée, une part non négligeable de la rémunération brute.
Ce sont ces gestionnaires qui détiennent les pouvoirs que leur donne la propriété du capital, mais le plus souvent ils ne l’exercent pas, laissant aux managers la plus grande liberté. Ceux-ci constitue une nouvelle noblesse, riche parfois mais comme la noblesse féodale davantage en fonction de son rôle et que de son capital.
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