
La santé et son coût
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Lire la suiteLa crise que nous venons de vivre appelle une réflexion sur sa gestion par l’État et les leçons qu’on peut en tirer pour l’avenir.
Les recommandations dans ce sens ne manquent pas. Malheureusement elles pêchent le plus souvent dans la mesure où elles visent à améliorer la réaction à une crise qui a peu de chance de se répéter à l’identique.
Se préparer à la répétition du passé est plus confortable intellectuellement qu’une projection dans l’avenir, qui impose une représentation toujours contestable de ce dernier.
Il est cependant peu hasardeux d’affirmer que le nombre d’évènements dramatiques auxquels nous allons être confrontés va s’accroître. La complexité du monde, son interconnexion, le changement climatique, le brassage des populations et leur vieillissement multiplient les sources de risques et les conséquences potentielles de leur réalisation.
Ce n’est donc pas au COVID d’un nouveau millésime qu’il faut se préparer mais plus généralement à un monde plus chaotique.
La culture du risque a beaucoup progressé dans les entreprises depuis le début du siècle. Désormais, beaucoup ont des Risks Managers, établissent une cartographie précises de leurs risques, les évaluent et prévoient des mesures de prévention et de remédiation en cas de réalisation.
Un tel exercice est d’ailleurs imposé par l’État aux entreprises considérées comme vitales pour le fonctionnement de la société que sont les banques et les assurances. L’État devrait s’appliquer à lui-même cette sage pratique.
Une seconde voie consisterait à redonner souplesse et agilité au pays. Ne pas avoir été en mesure de donner aux soignants le matériel de protection nécessaire à leur sécurité pour des raisons administratives, illustre combien la hiérarchie des priorités peut être pervertie dans un État qui place la forme au-dessus de la nécessité.
On sent bien que si la leçon tirée de cette expérience était de conserver désormais un stock de masques dans les établissements de soins, on ne résoudrait rien. Il faut décentraliser davantage le pouvoir au niveau des hôpitaux et des collectivités locales, non par idéologie, mais comme le seul moyen de corriger les rigidités et les lenteurs fatales, développées avec le temps par un État trop jacobin.
En outre, la bonne articulation entre un niveau de décision proche du terrain et un niveau national chargé de définir des politiques et d’exercer un vrai contrôle de leur application, est l’organisation qui permet le plus d’efficacité globale et le moins de dérives des uns et des autres.
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