
Diversité et démocratie
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Cette opposition, somme toute éternelle, ne fait pas apparaître l’essentiel, à savoir le changement intervenu dans ces « élites ».
Selon la définition classique, l’élite est un groupe des personnes considérées comme supérieures aux autres du point de vue de l’intelligence, de la culture, du courage, du rang social et de la fortune, et plus particulièrement le groupe des personnes remarquables sur plusieurs de ces critères simultanément.
L’appartenance à l’élite résulte donc d’une reconnaissance accordée par un groupe à certains de ses membres. Celle-ci peut être partiellement contrainte quand elle prend en compte le statut social, mais, libre ou forcée, elle repose sur un consensus large quant à certaines caractéristiques jugées importantes pour la collectivité.
Désormais, la situation a changé : ce ne sont pas ces caractéristiques qui définissent l’appartenance à l’élite, mais les médias. La jeune écervelée ou le cuisinier amateur qu’un concours télévisé a promu à une gloire instantanée acquièrent ainsi un statut auquel le professeur le plus cultivé, le plus compétent et le plus dévoué ne saurait prétendre, sauf à participer lui aussi à la société du spectacle.
L’élite nouvelle inclut, certes, des personnes qui de tout temps lui eussent appartenu. Mais cette appartenance actuelle n’est due dorénavant qu’à leur élection par les médias, non à leurs qualités personnelles.
Chacun peut donc s’estimer membre de l’élite à la seule condition de se faire reconnaître en s’insérant dans la société du spectacle.
Il en résulte une dévaluation des valeurs qui, autrefois, caractérisaient le groupe, et qui perdent de ce fait, au grand dam de la société dans son ensemble, leur pouvoir d’émulation et de reproduction.
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