
Trop de dettes ?
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Lire la suiteUn des paradoxes les plus choquants de l’économie moderne est la coexistence, dans un même pays, de besoins non satisfaits et de moyens qui pourraient les satisfaire, mais ne trouvent pas à s’employer : moyens humains bien sûr, mais également des capitaux si abondants qu’ils acceptent des placements à des taux voisins de zéro, des équipements techniques sous-utilisés, des savoir-faire condamnés à l’exil et des terres auxquelles on impose la jachère.
Dans un univers où joueraient les forces du marché, un équilibre se créerait tendant au plein emploi, non pas de tous les facteurs de production, mais au moins jusqu’à ce que l’insuffisance de l’un succède à la pléthore et devienne un obstacle à la poursuite de la croissance.
Pourquoi cela n’est-il pas possible chez nous, non pas d’une manière conjoncturelle mais structurelle ?
La pauvreté n’est évidemment pas décidée, mais elle est la conséquence inéluctable de comportements délibérés d’un grand nombre d’agents économiques.
Ceux que l’INSEE appelle les ménages (c’est-à-dire nous, citoyens de base, vieillissant et à l’aise) ont l’habitude de vivre d’une certaine manière et ne veulent pas en changer. Nous craignons de perdre ce que nous avons, nous ne voulons rien de plus qui risquerait de perturber nos habitudes. Nous pensons que notre sort est garanti par le droit : droit à la retraite, droit à la santé, droit au logement, droit à la formation, droit à l’oisiveté, droit aux services publics. Notre État ne pourrait accepter que l’on touche à nos droits, n’est-ce-pas ? Alors, pourquoi accepter des risques et des perturbations dans ce que nous aimons ? Pourquoi accepter le risque nucléaire, celui des gaz de schiste, les nuisances esthétiques des éoliennes, le bruit des camions, les déchetteries qu’il est si facile d’installer ailleurs, l’ouverture des commerces le soir et le dimanche, bref, les emplois ?
Bien sûr, les jeunes et les pauvres, bénéficiaires potentiels de ces emplois, voient leurs espoirs condamnés. On les plaindra haut et fort et on apaisera leur amertume de quelques miettes dont le prix implicite attendu sera une certaine reconnaissance électorale.
Tout cela coûte et la France produit trop cher : il lui faut importer, mais ne pas produire et vivre bien en important à bon marché grâce à une monnaie surévaluée n’est-ce pas réunir le meilleur des deux mondes ? Certes, il faut payer, mais le crédit est là pour ça. Qui le remboursera ? Les jeunes bien entendu, quand ils auront cessé de l’être et qu’ils devront travailler sans que les moyens en aient été préparés, mais nous ne serons plus là pour entendre leurs récriminations.
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