
Conséquences régionales de la transition climatique
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Lire la suiteLa pandémie de covid-19 est responsable à ce jour de 100 000 morts. Sa dynamique reste intacte et le risque qu’elle devienne endémique n’est pas nul. Le nombre de morts serait moindre qu’aujourd’hui en raison de la généralisation du vaccin, de l’immunité acquise par les personnes malades et de l’arrivée de traitements efficaces sur le marché, mais resterait élevé, peut-être du même ordre que celui de la grippe.
C’est incontestablement un drame, mais il convient, pour en apprécier l’ampleur, de le restituer dans une cadre plus large. En 2020, le nombre de décès en France s’est élevé à 627 000, en hausse de 9 % sur l’année précédente, dont une partie (42 000) due à la pandémie.
En réalité, le nombre de décès enregistrés en France depuis de nombreuses années ne reflète pas l’espérance de vie rapportée à la population. Jusqu’en 2010, il est resté inférieur à 550 000 par an. Pour une population de 67 millions d’habitants, répartie sur une pyramide des âges parfaite, cela aurait correspondu à une espérance de vie à la naissance de 122 ans. Ce n’est pas le cas puisqu’elle n’est que de 82 ans. Ce phénomène est dû à l’allongement continu de l’espérance de vie d’une part et d’autre part aux creux et bosses de la pyramide des âges.
Pendant les années de guerre, les naissances ont connu un certain effondrement et les décès une forte croissance, entrainant une réduction annuelle de la population de l’ordre de 200 000 personnes par an. Les déficits de naissance de cette époque ont eu, et ont encore, une influence à la baisse sur le nombre de morts.
Après la Libération, le nombre de naissances est passé d’à peu près 600 000, à plus de 800 000 par an jusqu’en 1975, avant de retomber. Ce baby-boom a fortement accru le volume de la population, mais peu le nombre de décès. En effet, les plus âgés de cette tranche d’âge n’ont que 75 ans et leur espérance de vie résiduelle est encore de 15 ans. Désormais leur mortalité augmentera rapidement.
Le nombre de décès annuels devrait atteindre 800 000 par an et culminer, sauf nouveau progrès de la durée de vie à âge élevé, autour de 850 000 en 2035.
L’installation endémique de la Covid-19 ou la survenue d’autres épidémies de même gravité pourrait accélérer et amplifier ce mouvement et la population se mettre à régresser.
Une croissance de 50 % des décès en quelques années n’émeut personne et n’appelle apparemment aucune préparation dans les EPAD, les hôpitaux et les services funéraires. Pour l’instant, la pandémie retient seule l’attention et n’est pas considérée comme un élément de cette croissance inéluctable quelque puisse en être les causes immédiates.
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